Torres del Rio - Navarete
32ème jour de marche.
Torres del Rio – Navarete 33km300 le 21 mai 2006.
Ce matin départ à 7h20, sans avoir mangé, nous sortons du village par une piste cimentée, puis nous continuons sur un bon chemin. Le temp est couvert et il ne fait pas chaud. Il y a des vignes et des champs de céréales à gauche et à droite. L’air embaume le genet et le chèvre-feuille. Je n’avais jamais autant apprécié cette senteur là…Nous arrivons vite à Viana où nous reprenons le camino, tout en mangeant une banane. Nous marchons vite, à cause du gîte, et nous arrivons vite à Logroño, après avoir fait tamponner nos crédencials à l’entrée, mais le chemin est très bien balisé. Aujourd’hui, on galère pas mal pour faire nos provisions de route, car c’est dimanche, et que pratiquement toutes les boulangeries et épiceries sont fermées, seuls les bistrots sont ouverts. Nous demandons à un couple d’espagnols, très serviables et qui parlé assez bien le français , et lui nous accompagne, assez loin dans la ville, à un bar qui vend du pain, de la charcuterie et des fromages, après l’avoir remercié nous continuons, au bord de la grande avenue, et là on trouve tout seul un magasin qui vend du vin, 1€60 et un paquet de biscuits apéro. Nous repartons la tête dans le guidon pour rattraper le temps perdu, résultat ? Un espagnol en voiture nous klaxone, s’arrête et ouvre la vitre, essaie de nous expliquer qu’on s’est trompé, il nous explique qu’il faut retourner au « cemafora y a la derecha » on revient donc sur nos pas, ce soir il y aura une mousse. Ca y est, nous sommes sur le bon chemin et on retrouve les belles bornes en granit rose avec les coquilles en fer forgé. Le chemin emprunte une allée dallée au début, il y a beaucoup de monde, des gens qui marchent, qui courent, des gens en vélo. Cette allée nous mène jusqu’à la retenue d’eau, il y a des bancs et des tables partout, beaucoup de pêcheurs, il y en a même qui se tapent l’apéro !!! Malgré le temps perdu, il faut s’arrêter pour manger et on profite des tables, tout en surveillant du coin de l’œil les pèlerins qui passent et qui risquent d’arriver avant nous au gîte. Nous repartons vite en entendant quelques réflexions sur notre vitesse. Le chemin est bordé d’un grillage rigide, plein de croix de bois accrochées par les pèlerins, il y en a pendant 2km. A la vitesse grand V, nous arrivons à 14h30 à Navarete, devant le gîte, et là, qu’est ce qu’on voit ? Une masse de pèlerins qui font la queue en attendant l’ouverture. Le gîte a 40 places, on compte, on est 35, donc on attend, ça pour attendre on attend, la geôlière prend les pèlerins 8 par 8, notre tour vient, nous aurons attendu presque 2h. Nous serions largement arrivés en marchant jusqu’à Ventosa, le village d’après à 7km, mais où le gîte ne compte que 26 places, et on ne peut pas prendre le risque. Nous sommes logés au dernier étage, 15 lits et pas de sanitaires, il faut descendre utiliser ceux du 2e, c’est le chemin, il faut dire que pour 3€, ça va. Les gens qui sont avec nous au gîte, ont fait des toutes petites étapes, ça fait des week-end pas chers aux espagnols. En ouvrant le frigo, je casse la bouteille de vin, tant pis elle n’avait qu’à être bien rangée, et on résiste au premier mouvement, celui de lui mettre la nôtre à la place. Nous décidons d’aller manger des tapas, le bistrot est sur la place du village, à coté du gîte, c’est plein de monde bruyant. Le tenancier est très avenant, il nous donne sa meilleure table, et là nous commandons tapas et vino tinto. C’est très bon, c’est l’Espagne, avec tous ces gens qui crient pour parler et les enfants qui courent de partout à 9h du soir, chez nous, nous ne le voyons plus depuis longtemps. Nous nous sommes régalés, les tapas et le vin terminés, on se couche, cette fois il fait presque nuit, demain il faut que nous soyons en forme…..
Torres del Rio – Navarete 33km300 le 21 mai 2006.
Ce matin départ à 7h20, sans avoir mangé, nous sortons du village par une piste cimentée, puis nous continuons sur un bon chemin. Le temp est couvert et il ne fait pas chaud. Il y a des vignes et des champs de céréales à gauche et à droite. L’air embaume le genet et le chèvre-feuille. Je n’avais jamais autant apprécié cette senteur là…Nous arrivons vite à Viana où nous reprenons le camino, tout en mangeant une banane. Nous marchons vite, à cause du gîte, et nous arrivons vite à Logroño, après avoir fait tamponner nos crédencials à l’entrée, mais le chemin est très bien balisé. Aujourd’hui, on galère pas mal pour faire nos provisions de route, car c’est dimanche, et que pratiquement toutes les boulangeries et épiceries sont fermées, seuls les bistrots sont ouverts. Nous demandons à un couple d’espagnols, très serviables et qui parlé assez bien le français , et lui nous accompagne, assez loin dans la ville, à un bar qui vend du pain, de la charcuterie et des fromages, après l’avoir remercié nous continuons, au bord de la grande avenue, et là on trouve tout seul un magasin qui vend du vin, 1€60 et un paquet de biscuits apéro. Nous repartons la tête dans le guidon pour rattraper le temps perdu, résultat ? Un espagnol en voiture nous klaxone, s’arrête et ouvre la vitre, essaie de nous expliquer qu’on s’est trompé, il nous explique qu’il faut retourner au « cemafora y a la derecha » on revient donc sur nos pas, ce soir il y aura une mousse. Ca y est, nous sommes sur le bon chemin et on retrouve les belles bornes en granit rose avec les coquilles en fer forgé. Le chemin emprunte une allée dallée au début, il y a beaucoup de monde, des gens qui marchent, qui courent, des gens en vélo. Cette allée nous mène jusqu’à la retenue d’eau, il y a des bancs et des tables partout, beaucoup de pêcheurs, il y en a même qui se tapent l’apéro !!! Malgré le temps perdu, il faut s’arrêter pour manger et on profite des tables, tout en surveillant du coin de l’œil les pèlerins qui passent et qui risquent d’arriver avant nous au gîte. Nous repartons vite en entendant quelques réflexions sur notre vitesse. Le chemin est bordé d’un grillage rigide, plein de croix de bois accrochées par les pèlerins, il y en a pendant 2km. A la vitesse grand V, nous arrivons à 14h30 à Navarete, devant le gîte, et là, qu’est ce qu’on voit ? Une masse de pèlerins qui font la queue en attendant l’ouverture. Le gîte a 40 places, on compte, on est 35, donc on attend, ça pour attendre on attend, la geôlière prend les pèlerins 8 par 8, notre tour vient, nous aurons attendu presque 2h. Nous serions largement arrivés en marchant jusqu’à Ventosa, le village d’après à 7km, mais où le gîte ne compte que 26 places, et on ne peut pas prendre le risque. Nous sommes logés au dernier étage, 15 lits et pas de sanitaires, il faut descendre utiliser ceux du 2e, c’est le chemin, il faut dire que pour 3€, ça va. Les gens qui sont avec nous au gîte, ont fait des toutes petites étapes, ça fait des week-end pas chers aux espagnols. En ouvrant le frigo, je casse la bouteille de vin, tant pis elle n’avait qu’à être bien rangée, et on résiste au premier mouvement, celui de lui mettre la nôtre à la place. Nous décidons d’aller manger des tapas, le bistrot est sur la place du village, à coté du gîte, c’est plein de monde bruyant. Le tenancier est très avenant, il nous donne sa meilleure table, et là nous commandons tapas et vino tinto. C’est très bon, c’est l’Espagne, avec tous ces gens qui crient pour parler et les enfants qui courent de partout à 9h du soir, chez nous, nous ne le voyons plus depuis longtemps. Nous nous sommes régalés, les tapas et le vin terminés, on se couche, cette fois il fait presque nuit, demain il faut que nous soyons en forme…..