Tosantos - Atapuerca
35ème jour de marche.
Tosantos – Atapuerca25km700 le 24 mai 2006. non
Je suis réveillée par des ronflements terribles, c’est une femme, une grosse allemande, je crois avoir perdu mes boules, mais non, elles sont toujours en place. Il est 5h00, on ne va pas l’écouter jusqu’à 6h30, sans faire de bruit Pierre descend faire le café, on le boit tranquille assis sur la plancher, on chuchote, et quelqu’un nous fait taire, alors que l’autre cochonne ne s’arrête pas, elle ronfle depuis 1h. Nous ramassons sans bruit nos affaires et à 6h30 nous sommes sur le chemin. Il gèle, on enfile les MP+, c’est la première fois depuis longtemps que nous avons les mains gelées, les gants sont repartis avec le reste à la maison. Dans la campagne, il y a de la gelée blanche, c’est fou…nous ne voyons aucun pèlerin. Nous voyons le soleil se lever dans les champs de blé. Nous traversons le village de Villambista, mais il n’y a rien. Nous sommes assez vite à Villafranca où on se jette dans un bar pour boire un café bien chaud, c’est la première fois que ça nous arrive. Après le chemin s’éloigne de la N120 et de sont trafic incessant. Le chemin est large bordé de bois de chênes et légèrement vallonné, puis la terre devient rouge avec des pins, on se croirait à Villes / Auzon. Nous remontons pas mal de pèlerins comme d’habitude, on se demande d’où ils sortent ? Nous passons ensuite à San Juan de Ortega, un monastère seul au milieu du chemin, et là il y a des bus d’où descendent des gens avec des sacs, pas trop gros. Nous savions qu’il ne fallait pas y faire étape, la question ne s’est pas posée pour nous. Après San Juan, Gilbert nous rattrape et nous demande s’il peut finir l’étape avec nous, bien sûr Gilbert pas de problème. Tout en discutant nous arrivons très tôt, à 11h30 à notre étape Atapuerca. Comme d’habitude le gîte est fermé, il n’ouvre qu’à 14h. Nous décidons d’aller faire les provisions pour midi. Nous mangeons tranquille dans le jardin en attendant l’ouverture du gîte, qui vu de l’extérieur a l’air super. Ce soir, nous aurons un vrai lit, le seul problème c’est que Gilbert ronfle comme un soucas ! que faire ? Il est sympa et en plus, si c’est pas lui c’est un autre. Le gîte est vraiment très bien avec beaucoup de sanitaires, un jardin agréable, un bon étendage, c’est si rare !!! Alors qu’on lézarde au soleil, surpris nous voyons arriver Günter, on croyait l’avoir perdu. L’après-midi après la douche et le lavage nous allons faire un tour dans le village pour repérer les restaurants, mais ce fût vite fait, il n’y en avait qu’un. Le soir avec Gilbert, on se pointe au resto et là après quelques apéros nous passons à table, nous avons le menu pèlerin à 7€80. Après ce repas, content encore une fois de plus, nous rentrons au bercail…elle est pas belle la vie ???
Tosantos – Atapuerca25km700 le 24 mai 2006. non
Je suis réveillée par des ronflements terribles, c’est une femme, une grosse allemande, je crois avoir perdu mes boules, mais non, elles sont toujours en place. Il est 5h00, on ne va pas l’écouter jusqu’à 6h30, sans faire de bruit Pierre descend faire le café, on le boit tranquille assis sur la plancher, on chuchote, et quelqu’un nous fait taire, alors que l’autre cochonne ne s’arrête pas, elle ronfle depuis 1h. Nous ramassons sans bruit nos affaires et à 6h30 nous sommes sur le chemin. Il gèle, on enfile les MP+, c’est la première fois depuis longtemps que nous avons les mains gelées, les gants sont repartis avec le reste à la maison. Dans la campagne, il y a de la gelée blanche, c’est fou…nous ne voyons aucun pèlerin. Nous voyons le soleil se lever dans les champs de blé. Nous traversons le village de Villambista, mais il n’y a rien. Nous sommes assez vite à Villafranca où on se jette dans un bar pour boire un café bien chaud, c’est la première fois que ça nous arrive. Après le chemin s’éloigne de la N120 et de sont trafic incessant. Le chemin est large bordé de bois de chênes et légèrement vallonné, puis la terre devient rouge avec des pins, on se croirait à Villes / Auzon. Nous remontons pas mal de pèlerins comme d’habitude, on se demande d’où ils sortent ? Nous passons ensuite à San Juan de Ortega, un monastère seul au milieu du chemin, et là il y a des bus d’où descendent des gens avec des sacs, pas trop gros. Nous savions qu’il ne fallait pas y faire étape, la question ne s’est pas posée pour nous. Après San Juan, Gilbert nous rattrape et nous demande s’il peut finir l’étape avec nous, bien sûr Gilbert pas de problème. Tout en discutant nous arrivons très tôt, à 11h30 à notre étape Atapuerca. Comme d’habitude le gîte est fermé, il n’ouvre qu’à 14h. Nous décidons d’aller faire les provisions pour midi. Nous mangeons tranquille dans le jardin en attendant l’ouverture du gîte, qui vu de l’extérieur a l’air super. Ce soir, nous aurons un vrai lit, le seul problème c’est que Gilbert ronfle comme un soucas ! que faire ? Il est sympa et en plus, si c’est pas lui c’est un autre. Le gîte est vraiment très bien avec beaucoup de sanitaires, un jardin agréable, un bon étendage, c’est si rare !!! Alors qu’on lézarde au soleil, surpris nous voyons arriver Günter, on croyait l’avoir perdu. L’après-midi après la douche et le lavage nous allons faire un tour dans le village pour repérer les restaurants, mais ce fût vite fait, il n’y en avait qu’un. Le soir avec Gilbert, on se pointe au resto et là après quelques apéros nous passons à table, nous avons le menu pèlerin à 7€80. Après ce repas, content encore une fois de plus, nous rentrons au bercail…elle est pas belle la vie ???